Pour n’importe qui passant un peu de temps sur les réseaux sociaux et s’intéressant à l’équilibre alimentaire ou à la gestion du poids, la notion de « métabolisme » n’est pas totalement étrangère.

Mais si on faisait parler la science plutôt que les réseaux sociaux ?
Dans cet article, je vais essayer de mettre des mots simples pour aider à mieux comprendre notre métabolisme, comment il fonctionne et pourquoi s’y intéresser.

Le métabolisme, c’est quoi ?

On dit souvent que le corps est une machine bien faite. Eh bien, cette machine, c’est notre métabolisme.

Le métabolisme, c’est tout simplement l’ensemble des réactions chimiques qui se déroulent en continu dans notre corps pour nous maintenir en vie. Ça englobe tout ce que notre organisme fait (même quand on ne fait rien) pour fonctionner normalement : respirer, digérer, penser, réguler notre température, faire battre notre cœur, renouveler nos cellules…

Ces réactions utilisent de l’énergie, même sans activité physique particulière. On appelle cela le métabolisme de base.

Mais quand on parle du métabolisme en général, on englobe :

• Le métabolisme de base
  C’est l’énergie minimale que notre corps consomme au repos, pour assurer les fonctions vitales. Il représente la plus grosse part de nos dépenses d’énergie quotidiennes (environ 60 à 75%).

• La thermogenèse alimentaire
  C’est l’énergie que notre corps dépense pour digérer, absorber et utiliser les aliments. Chaque repas stimule un peu notre métabolisme, et tous les aliments ne demandent pas le même “effort digestif”.

• L’activité physique et sportive
  C’est la partie qui fait référence à nos dépenses énergétiques « volontaires », qu’il s’agisse d’une séance de sport ou simplement de marcher, monter des escaliers, parler avec les mains, faire les 100 pas… Cette part est la plus variable selon nos habitudes.

Mais ce qui est intéressant avec le métabolisme, c’est qu’il est à la fois dépendant de chaque individu, mais aussi qu’il évolue avec nous et s’adapte tout au long de notre vie.

Pourquoi c’est important ?

Parce que quand on parle de prise de poids, de perte de poids ou de stagnation du poids, on ne s’intéresse bien souvent qu’au contenu de notre assiette. Grosse erreur.

Tout miser sur les repas, c’est comme passer des heures à nettoyer la cuisine alors que le vrai bazar est dans le salon…

Le métabolisme est un acteur central dans tout ça. Quand on parle de poids, on pense souvent à « brûler plus de calories » ou à « manger moins ». Mais en réalité, ce n’est pas aussi mathématique. Notre corps ne fonctionne pas tout à fait comme une machine.

Si on réduit trop nos apports ou si on saute des repas, il apprend à faire plus avec moins.

La nature est tellement bien faite que notre corps est prêt à tout pour nous garder en vie (même à ruiner nos plans de summer body).

Ce qu’il se passe, c’est que quand on diminue drastiquement nos apports en nourriture, le métabolisme ralentit (il brûle moins de calories) pour préserver l’énergie. C’est un réflexe de survie, un espèce de « mode automatique » sur lequel on n’a pas la main.

C’est aussi pour ça que les régimes à répétition peuvent perturber durablement la régulation du poids : le corps se sent en danger, perd confiance, et se met à stocker davantage dès qu’il en a l’occasion.

Et donc oui, manger moins fait grossir.

Sauf si on procède méthodiquement, étape par étape, en étant encadré(e) par un(e) professionnel(le) de santé de manière à ne pas enclencher ce mode survie et à ne pas dérégler son métabolisme.
D’ailleurs, bien souvent, la première étape d’un suivi diététique passe par une relance métabolique quand on a un passé de régimes restrictifs, pour désactiver ce mécanisme puis repartir sur des bases saines et durables.

Le mot de la fin

Par définition, la diététique, c’est l’alliance entre la science de la nutrition et la discipline de l’équilibre alimentaire au quotidien.

Elle ne se limite pas seulement à « bien manger » : elle prend en compte les besoins du corps et la réalité de nos habitudes, de notre rythme de vie, de notre culture alimentaire.

C’est pour cela qu’en consultation, je vais toujours creuser plus loin que le contenu de l’assiette. Bien manger ou perdre du poids, ce n’est pas qu’une question de volonté. C’est une question d’équilibre, et de métabolisme 😉

Pour en savoir plus sur mes suivis diététiques, mon approche et ce que je propose, c’est par ici !