Le vrai rôle des émotions dans ton alimentation

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Les émotions influencent profondément notre alimentation. En tant que diététicienne nutritionniste, j’en parle souvent en consultation : comprendre le lien entre ses émotions et son alimentation, c’est un vrai levier pour mieux se connaître.

Les émotions et leur impact sur notre comportement alimentaire

Manger ne sert pas qu’à se nourrir. C’est aussi une façon de se réconforter, de célébrer, ou parfois simplement de s’occuper… Depuis l’enfance, on associe certains aliments à des sensations de sécurité, de plaisir ou de douceur (le chocolat chaud quand il pleut, le plat familial du dimanche, la glace après une journée difficile…).

Ces souvenirs deviennent des réflexes émotionnels. Alors, quand une émotion nous submerge (stress, fatigue, solitude, colère ou ennui), il est naturel que le corps cherche une solution rapide qu’il connait déjà bien. Et cette solution, c’est manger.

Le problème n’est pas l’émotion en soi, ni même le fait de manger pour se sentir mieux. Ce qui compte, c’est de comprendre ce qui se joue vraiment pour retrouver de la liberté dans ses choix.

Faim physique ou envie de manger ?

C’est une question que j’explore souvent en consultation diététique : “Comment savoir si j’ai vraiment faim ?”

La faim physique est progressive, elle s’installe doucement, se ressent dans le ventre (sensation de vide, gargouillis…), et se calme une fois que le corps est nourri.
La faim émotionnelle, elle, est plus soudaine, plus “urgente”. Elle se dirige souvent vers un aliment précis (souvent sucré ou réconfortant).

Reconnaître cette différence est un premier pas pour écouter ce que l’émotion essaie de nous dire.
Par exemple :
– Si c’est du stress, ton corps cherche en fait à se détendre.
– Si c’est de la tristesse, il a besoin de douceur et de réassurance.
– Si c’est de l’ennui, il réclame simplement de la stimulation, pas forcément de la nourriture.

Comprendre ces mécanismes, c’est se donner la possibilité de répondre autrement à ses émotions, et non plus uniquement par l’alimentation de façon réflexe.

Retrouver une relation sereine avec la nourriture

Le travail sur l’alimentation émotionnelle n’a rien à voir avec les régimes ou le contrôle. C’est un travail d’écoute et de reconnexion à soi, qu’on peut faire accompagné(e) d’une diététicienne.

En consultation, on explore ensemble ton rapport à la nourriture, tes automatismes, ton rythme de vie et tes émotions. Souvent, en travaillant sur la conscience (et non sur la restriction), on retrouve un équilibre plus durable naturellement.

Cela peut passer par de petits gestes :
– Faire une pause avant de manger pour évaluer sa faim
– Identifier les moments où l’on mange sans appétit
– Prendre le temps de savourer
– Se demander : “De quoi ai-je vraiment besoin, là, maintenant ?”

Ces petits ajustements, répétés au quotidien, peuvent changer profondément la relation à la nourriture.

Le mot de la fin

Les émotions font partie de la vie, et elles influenceront toujours ton alimentation d’une façon ou d’une autre. Le but n’est pas de les supprimer, mais de mieux les comprendre, pour ne plus réagir en mode « automatique” face à la nourriture.

Si ce sujet te parle, n’hésite pas à laisser un commentaire, partager cet article, ou à me contacter pour une consultation en ligne. On prendra le temps d’explorer ensemble ce lien entre émotions et alimentation, pour t’aider à avancer vers une relation plus apaisée avec ton corps 🫶


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2 réponses à « Le vrai rôle des émotions dans ton alimentation »

  1. Avatar de Dusky_pink
    Dusky_pink

    J’ai beaucoup de mal à identifier les différences, je mange souvent par ennui ou émotion… Ce matin malgré une pomme j’ai faim et j’ai conscientisé qu’il s’agit de faim physique… Reste plus qu’à attendre le midi o/

    Aimé par 1 personne

    1. Avatar de Marie Scapin

      C’est un vrai travail de réussir à faire la différence ! Quand il s’agit de faim physique, il est tout naturel (et même important) d’y répondre. Mais quand il s’agit d’une envie émotionnelle, ce qui compte c’est de le conscientiser et de pouvoir faire un choix : manger parce que ça nous fera du bien à ce moment là, ou bien tenter une autre méthode pour apaiser l’émotion qui a déclenché cette envie 😉

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